Conseils de jardinage

Comme tout jardinier, qui se respecte, j’ai hâte de retrouver les beaux jours du printemps pour ressortir mes outils, soigneusement rangés dans les abris de jardin depuis les premiers grands froids.

Fin mars je prépare la terre de mon potager en la retournant à l’aide d’une bêche ou d’une fourche bêche, afin de l’ameublir. De mon pied droit je l’enfonce verticalement dans cette terre qui a croûté durant l’hiver. La bêche est tranchante, elle permet de bêcher assez profond ce qui est très important si l’on veut réussir ses plantations. Lentement, j’arrache les touffes d’herbes ici ou là,  je retourne et brise la motte. Je rends ainsi la terre plus légère, prête à recevoir les graines et les plants. Petit à petit je fais un rang puis un autre et ainsi de suite.

Vous pouvez vous faciliter la tâche si vous avez pris la précaution d’effectuer ce travail à l’automne, lorsque vous avez fini de ramasser vos légumes. La terre sera alors beaucoup moins dure.

Et puis il existe également de petits motoculteurs aisément maniables, et bien pratiques qui peuvent faire le travail à votre place, vous rendant la corvée moins pénible surtout si votre potager est grand.
Le moment où l’on bêche c’est aussi le moment où il faut enrichir votre terre, la rendre plus fertile. Personnellement j’ajoute du fumier.

Enfin à l’aide du râteau, que je tire vers moi, j’égalise la terre afin d’obtenir une surface presque parfaite.
Mes premiers semis je les ai faits quelques semaines auparavant dans des caissettes. Ils sont encore à l’abri des gelées dans une serre de jardin. Ce qui me permet de prendre de l’avance, sur la saison, car dans une région de moyenne montagne comme la nôtre, je ne pourrais pas semer avant la fin avril, voir plus tard. Alors que les salades et les courgettes commencent déjà à sortir dans les caissettes, je pourrais bientôt les planter en pleine terre en prenant bien soin de les couvrir le soir à l’aide d’une bâche les mettant ainsi  à l’abri des quelques gelées encore possibles jusqu’à la mi-mai.

L'art de cultiver ses plantes

Lorsque je sème et je repique j’utilise un cordeau sorte de fil qui me permet de délimiter harmonieusement les planches de légumes et de faire des chemins rectilignes, dessinant ainsi mon œuvre, qui ressemblera dans les jours prochains à un tableau, lorsque mes plantations seront visibles agrémentées ici ou là par quelques fleurs qui mettront de jolies couleurs à mon travail.

Voici donc en quelques mots la présentation des règles de base auxquelles doit se plier le jardinier paysagiste avant tout, car il ne lui suffit pas d’avoir la main verte, outre le temps qui n’est pas toujours clément, il doit aussi respecter phase par phase toutes ces étapes pour que son travail soit récompensé par une délicieuse récolte.